MORT DES CARPES DANS LES EAUX DU GABON : LA CEBEVIRHA APPORTE SON SOUTIEN ET SON EXPERTISE AU PAYS

Après une étrange maladie virale des poissons en Centrafrique en 2016 dite «maladie des tâches blanches », et au Tchad en Octobre 2019 du phénomène d’hémorragies et d’ulcères de poisson, le Gabon fait face depuis juillet 2019, à la mort suspecte des Carpes dans ses eaux.

Dans sa mission d’appui aux Etats membres de la CEMAC, la Commission Economique, du Bétail de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA), s’est donnée pour mission d’améliorer l’état de santé du bétail et des ressources halieutiques, afin d’accroitre qualitativement et quantitativement les productions, pour pouvoir augmenter le PIB des Etats membres  et  lutter efficacement contre la pauvreté.

Les maladies animales se présentent alors, comme un véritable frein aux actions de développement économique des pays de la sous-région.

La révélation de cette pathologie animale aquatique, a inquiète la CEBEVIRHA au plus haut niveau. Les dirigeants de l’Institution ont initié à cet effet, une descente sur le terrain afin d’évaluer la situation de la maladie et  de trouver en collaboration avec le gouvernement gabonais des pistes de solutions adéquates.

La mission d’experts de la CEBEVIRHA, conduite par son Secrétaire Exécutif Adjoint, Bernard Boutsika Ngavet, a rencontré ce lundi 2 août 2019, le Ministre de la Pêche, Biendi Manganga Moussavou dans le cadre des échanges avec les acteurs Institutionnels et les responsables techniques sur les dispositions prises, notamment sur  la surveillance épidémiologique des animaux aquatiques.

Les fleuves de la Région d’Ogooué et des Lacs Lambaréné dans le  Centre du Gabon sont les plus touchés. Plusieurs Tilapia (connues sous le nom de carpe) trouvés morts dans ces zones, présentent des lésions hémorragiques au niveau du ventre, selon les experts du Ministère en charge de la pêche.

Il en ressort de ces échanges que des dispositions pour réguler le phénomène ont déjà commencés. Les premières missions diligentées par le Ministère en charge de la Pêche ont permis de recadrer les suspicions, éliminant des hypothèses d’empoisonnements, d’infections parasitaires, d’intoxication aux hydrocarbures etc…

Les résultats de cette mission de terrain ont permis d’éliminer toute éventualité d’une présence de zoonose. Les riverains ayant consommés ces poissons ne présentent aucune anomalie ou facteur d’intoxication.

Pour éviter une éventuelle recrudescence et une propagation du phénomène, le gouvernement gabonais, a rassuré ses hôtes de la CEBEVIRHA qu’une cellule de veille suit l’évolution de la pathologie au jour le jour.

Des actions encourageantes sont déjà réalisées. A savoir, la cartographie précise de la zone du foyer, les prélèvements des eaux pour le diagnostic dans les laboratoires national et international( Maroc), la suspension des activités de pêche et de Commercialisation du poisson venant des zones atteintes durant une certaine période et la mise en place d’une équipe d’épidémio-vigilance pour collecter des informations , la sensibilisation des populations locales, et la prise en charge des cas suspects.

En réponse, le chef de mission de la CEBEVIRHA, Bernard Boutsikha Ngavet a rassurer le ministre, de la disponibilité de son institution, à  mettre à  la disposition du Gabon, son expertise en la matière pour maîtriser et contrôler la pathologie.

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