PPCAII/CEMAC : LA CEBEVIRHA PLAIDE POUR UNE ENVELOPPE PLUS CONSISTANTE AFIN DE MIEUX ACCOMPAGNER LES ETATS

Une mission de supervision du comité de gestion du Fond de Développement de la Communauté (FODEC),a été organisée par visioconférence avec la CEBEVIRHA ce 27 janvier 2022, dans le cadre du Projet de Promotion de la pêche Continentale et de l’Aquaculture en zone CEMAC (PPCAII/CEMAC.

La mission avait pour objet de s’enquérir de l’évolution du projet, notamment de  son exécution,  du  niveau de réalisation des activités, de l’impact du projet sur les bénéficiaires et des contraintes rencontrées dans sa mise en œuvre.

Les travaux ont débuté par le  mot introductif  du Secrétaire Exécutif de la CEBEVIRHA, monsieur  Pedro Bayeme BAYEME AYINGONO, rappelant la genèse du projet et des actions menées en faveurs des acteurs du secteur de la pêche et de l’aquaculture dans la  Communauté. En rappel, le PPCAII/CEMAC est une émanation de la Commission CEMAC et financé entièrement par le Fond FODEC. L’équipe chargée de contrôler sa bonne exécution est constituée ; des représentants de  la Commission de la CEMAC, de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et du Fond de Développement de la Communauté (FODEC).

La  Présentation faite par  la direction en charge de la pêche et de l’aquaculture de la CEBEVIRHA, fait savoir que Le taux d’exécution du projet sur la dotation de 2020 est de 100%. En 2021 le taux d’exécution est de 55,96%. Le Gabon a reçu tous ses équipements alors que le Cameroun, la Centrafrique, le Congo et le Tchad ont consommé respectivement 60,35%, 71,35%, 50,94% et 55,13% des prévisions. Les besoins de la Guinée Equatoriale sont toujours attendus. La dotation de 2021 quant à elle, sera consommée au cours du premier trimestre 2021 afin de solliciter à temps, les ressources de l’exercice 2022.

A ce jour, tous les Etats de la CEMAC possèdent chacun des études sur l’importance socio-économique et juridiques, permettant d’harmoniser  et d’adapter des cadres législatifs et règlementaires dans les secteurs de  la Pêche Continentale et de l’Aquaculture. Ces études ont permis à la République Centrafricaine par exemple, de concevoir un code de la pêche.

Le matériel et les équipements  de pêche et de l’aquaculture conformément aux besoins exprimés par les professionnels du secteur de la pêche et de l’aquaculture ont  été livrés et réceptionnés au cours des cérémonies officielles dans tous les Etats. L’on compte parmi ces dotations ; des équipements de conservation et de transformation des produits de la pêche, des unités de fabrication d’aliments pour poisson, l’aménagement  des Points de ventes des produits de pêche, la  construction des unités de conservation de poisson, l’équipement de machines de  conservation (machine à glace et chambre froide).

En termes d’avantages et d’impacts sur les bénéficiaires,  la CEBEVIRHA note une amélioration des conditions de vie, une amélioration des conditions de débarquement, une flexibilité des équipements de transformation au regard de leur mobilité (ex : fours et fumoirs mobiles), l’amélioration des conditions de production, la réduction de la pénibilité du travail, la réduction des pertes post-captures, l’amélioration de la qualité des produits mis sur le marché et l’augmentation des revenus des acteurs.

Cependant, quelques difficultés inhérents à la mise en œuvre du  projet ont été relevés notamment  : le retard dans la mise à disposition des ressources , la lenteur dans la transmission des activités par les Etats, la lenteur dans la transmission des offres techniques et financières des équipements par les Etats  et la sélection des fournisseurs dont les dossiers juridiques ne sont pas à jour avec la réglementation en vigueur en matière de passation des marchés.

Ainsi, la mise à disposition les fonds en une seule tranche, au premier trimestre de chaque année et l’augmentation de l’enveloppe budgétaire devraient faciliter l’exécution du projet et en conséquence, améliorer la qualité de vie des acteurs de la chaîne de valeur de la pêche et de l’aquaculture de la zone CEMAC.

La mission a suggéré à la CEBEVIRHA  aux termes de ces échanges, de se doter  des mécanismes  de contrôles et de suivi sur l’appui aux bénéficiaires, de revoir la politiques d’équité des ressources alloués aux Etats et s’il y a lieu, de renforcer l’enveloppe des Etats à fort besoins. Après avoir félicité la CEBEVIRHA pour ces réalisations, la mission de supervision du FODEC a annoncé qu’elle fera un plaidoyer auprès de son comité de gestion afin de lever les differentes contraintes relatives à la mise en œuvre de ce projet .

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Posted in Actualité.

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