La CEBEVIRHA a présenté aux investisseurs et donateurs ce 26 juin, 11 de ses projets structurants extraits des 55 projets de son plan stratégique. La CEEAC de son côté présentait 13 projets issus de son programme régional d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnel (PRIASAN)
Des déclarations d’intentions et de fermes engagements, aussi bien que des promesses de mobilisation de ressources et offres de services pour le renforcement des capacités des acteurs dans les domaines de l’élevage et de la pêche en zone CEMAC ont été faites.
Même si les chiffres exacts de leurs donations ne sont pas encore connus pour l’instant, on note toutefois la volonté manifeste de ces donateurs à vouloir soutenir ces différents projets pour aider l’Afrique centrale à lutter contre la pauvreté, l’oisiveté de sa jeunesse et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
L’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement ont intégré certains projets du plan stratégique 2015-2025 de la CEBEVIRHA sur l’enveloppe de plus de 60 millions d’euros orienté pour les projets en Afrique.
Le secrétaire exécutif de la CEBEVIRHA, Pedro Bayemé Bayemé Ayingono, a invité vivement les investisseurs, donateurs et partenaires techniques, à financer ces différents projets pour améliorer les conditions de vie des populations et les rassure que les ressources seront entièrement consacrées au bien-être des populations et s’exécuteront dans un cadre de transparence, d’efficacité et de bonne gouvernance.
Pour le professeur Daniel Ona Ondo, les Etats de la CEMAC ont décidé de faire des ajustements réel et non des ajustements monétaire. La difficulté se situe à la dépendance économique de ces Etats sur le pétrole. Il faut diversifier l’économie actuellement à travers l’agriculture impulser par la CEBEVIRHA.
Il encourage les investisseurs étrangers à venir investir en zone CEMAC et les rassure des garantis de retour sur investissement : « l’Afrique centrale est une zone extrêmement riche en matière première. Le taux de croissance est actuellement à 8%, on veut qu’il soit beaucoup plus important » plaide-t-il.