Originaire de la région du Mayo-Kebbi Est au Tchad, Madame Aïma Ousmane 54 ans révolus est commerçante de poisson séché et fumé depuis 30 ans.
Devenue veuve il y a 20 ans, elle s’est résolument engagé à mener cette activité afin de subvenir à l’éducation, à la santé et aux besoins et de ses enfants restés au nombre de 4 aujourd’hui alors qu’elle en avait enfanté 9.
Malgré les vicissitudes de la vie, Aïma continue à développer une forte résilience pour la survie de sa famille.
Dans le cadre de ses activités, elle a bénéficié de l’appui de la CEBEVIRHA à la faveur de la mise en œuvre du Projet de Promotion de la Pêche et de l’Aquaculture en zone CEMAC, phase (PPCAII/CEMAC) à travers des équipements de conservation et de transformation de poissons.
Elle a reçu un séchoir en métal déployés de cinq étagères avec moustiquaire et un four métallique à deux claies et couvercles qui ont considérablement améliorés la qualité et la quantité de son travail, même la pénibilité de ses efforts physiques ont été réduit.
Dans le passé, confit elle, il lui fallait une journée entière, dans des conditions difficiles pour faire fumer 30kg de poisson, alors qu’aujourd’hui, grâce au don de la CEBEVIRHA, elle fait fumer la même quantité de poisson en 1h et dans des conditions satisfaisantes.De plus, les fumoirs avec moustiquaires reduisent l’exposition des poissons aux mouches et ameliorent la salubrité des produits destinés à la consommation humaine.
Son nouveau matériel de travail lui a permis de trouver hâtivement l’argent nécessaire à la santé de son fils victime d’un accident : « A l’annonce de l’accident je n’avais pas d’argent, seule à subvenir aux besoins de mes enfants, je suis allée rencontrer mon fournisseur de poisson qui m’a remis le poisson de 200.000 FCFA. En peu de temps, j’ai fait fumer et grâce à la bonne qualité de poisson fournit par ce nouveau four, J’ai entièrement vendu ma marchandise et obtenu une marge de bénéfice de 75.000 FCFA, qui m’ont permis de prendre soins de mon fils malade ».
Et selon son témoignage, même sa clientèle a été multipliée : « j’ai des femmes qui m’appellent de partout, même de la France pour que je leur livre le poisson fumé ou séché. Elles apprécient beaucoup la qualité actuelle. Je remercie la CEBEVIRHA, pour cette précieuse aide et je prie cette institution, au nom de toutes les femmes vendeuse de Poisson comme moi, de continuer à nous soutenir, parceque c’est grâce à ce commerce de poisson que nous parvenons à nourrir nos familles».